Histoire de l'animation française

Publié le par Lili et Dave

On peut considérer que le père de l'animation française est Paul Grimault (équivalent de Osamu Tezuka pour le Japon). Avec des films comme La Bergère et le ramoneur, plus connue sous la version nommée Le Roi et l'Oiseau, qui furent remarqués mondialement par la qualité de leur animation. En 1973, René Laloux réalise d'après les dessins de Roland Topor La Planète sauvage, un long métrage d'animation culte qui donnera à l'animation française sa marque de fabrique. Mais déjà se posent les problèmes économiques, avec l'étroitesse du marché intérieur et le coût de production et de fabrication en France. Il faut aussi noter qu'a cette époque, les investisseurs français, considèrent en général que les films d'animations sont uniquement pour le jeune public (ce qui en limite encore plus le marché). Pour résoudre les problèmes de rentabilité, la plupart des productions françaises sont obligées de se faire en coproduction ou de sous-traiter une partie du travail à d'autres pays.


On peut noter aussi que le succès de l'animation française doit beaucoup à celui de la
bande dessinée franco/belge (Astérix, Tintin, Lucky Luke...), elle comporte aussi des créations originales comme Kirikou et la sorcière qui ne sont pas forcément liées à la culture française.

Les films d'animation français ont acquis une véritable reconnaissance internationale et se placent aux premiers rangs européens. Et même avec le développement de l'informatique, l'animation française reste au meilleur niveau et la compétence de ses animateurs est reconnue mondialement.


Le studio français le plus connu est « 
La Fabrique » qui a été fondée en 1979 par Jean-François Laguionie (un disciple de Paul Grimault) dans une ancienne filature des Cévennes. Michel Ocelot, futur auteur de Kirikou, y séjourne un moment et la réputation de l'endroit se répand. Pour lutter contre l'évasion du travail hors d'Europe, La Fabrique s'associe à trois studios (un allemand, un anglais et un belge). Grâce à la coproduction avec ces trois pays, on voit naître un deuxième long métrage, Le Château des singes, une jolie fable humaniste qui n'est pas sans rappeler l'esprit du maître, Paul Grimault.


Il existe d'autres studios connus, comme celui de « 
Folimage » fondé en 1984 par Jacques-Rémy Girerd et connu pour son court-métrage L'Enfant au grelot et son long-métrage La Prophétie des grenouilles.


Il y a aussi le studio « 
Armateurs » qui se trouve à Angoulême dans « Le Pôle Image » (le centre de l'animation française). Il a produit Kirikou et la sorcière, Les Triplettes de Belleville, ainsi que le court-métrage La Vieille Dame et les pigeons.

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